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De fin mars à fin juin, la courbe des températures affichent de sérieuses oscillations. Entre vagues de douceur et épisode de retour au froid hivernal, les particuliers restent hésitants : faut-il couper le chauffage, le baisser ou attendre un climat plus clément ?

DTE Ingénierie spécialiste de l’entretien de chauffage à Grenoble, vous répond.

Ne pas couper son chauffage trop vite au printemps

Le printemps couvre une période très changeante qui s’étend du 20 mars au 21 juin. Cette année en France, le mois de mars a enregistré des températures très contrastées, allant de 2 °C à 4 °C en dessous des normales saisonnières à des périodes excessivement douces pour la saison.

Mais les caprices du printemps n’ont rien de nouveau, et de nombreux ménages tombent chaque année dans le piège des premiers beaux jours. Le chauffage est coupé alors que les températures restent susceptibles de chuter à tout moment ! 

Conséquence : un inconfort thermique qui persiste jusqu’à ce que le système de chauffage puisse faire remonter le thermostat à une température convenable.

Seulement, la montée en flèche des températures a un coût. Pour combler rapidement un écart de plus de 5 °C, le système de chauffage doit surconsommer. C’est pourquoi en hiver, il est recommandé de ne pas couper le chauffage en cas de courte période d’absence.

Si chauffer l’air peut s’avérer relativement rapide, notamment avec des émetteurs fonctionnant par convection forcée, chauffer les surfaces, les parois ou encore le mobilier peut prendre un certain temps. Or, la température de ces derniers éléments joue un rôle crucial dans le confort thermique ressenti.

Celui-ci évolue également selon le taux d’humidité et le niveau d’isolation de l’enveloppe du bâtiment. Dans un logement mal isolé, la présence de ponts thermiques accentue les phénomènes de condensation, sources de froid ressenti, mais aussi d’éventuelles dégradations liées à la prolifération des moisissures.

Ces facteurs peuvent faire évoluer la température idéale d’une habitation. En règle générale, celle-ci tourne autour de 19 °C à 21 °C dans les pièces de vie, jusqu’à 22 °C dans la salle de bain lorsque la pièce est utilisée et seulement 17 °C dans les chambres.

Lorsque les températures extérieures s’approchent de votre idéal, vous pouvez envisager de vous passer de chauffage, en compensant si nécessaire avec des couvertures et des vêtements plus chauds en soirée.

Qu’en est-il dans les logements avec un système de chauffage collectif ?

Dans l’habitat collectif, les émetteurs individuels peuvent être rattachés à un équipement de production de chauffage commun à tout l’immeuble.

Auquel cas, la date d’arrêt du système doit satisfaire l’ensemble des habitants. Votre chauffage collectif s’est arrêté trop tôt ? Ou vous craignez que la date d’arrêt habituelle ne soit pas en phase avec les températures observées cette année ?

Rapprochez-vous du syndic de copropriété afin de réviser les dates prévues en fonction des températures actuelles et à venir.

Faut-il éteindre ou baisser son chauffage ?

Dans un premier temps, mieux vaut ajuster le thermostat selon les variations de températures extérieures et le ressenti à l’intérieur du logement. Lorsque le beau temps semble s’être définitivement installé, vous pouvez préparer le passage de vos équipements de chauffage en mode « été ».

Vous retrouverez cette fonctionnalité directement sur les émetteurs pour les systèmes de chauffage électrique. Mais aussi sur l’unité de production de chaleur dans le cas d’une chaudière fonctionnant au gaz, au bois ou au fioul, ou d’une pompe à chaleur.

Est-il nécessaire de couper totalement la chaudière l’été ?

Ces réglages prédéfinis assurent une consommation réduite, mais suffisante pour prévenir toute dégradation de type dépôt, bouchon ou corrosion. C’est pourquoi, la sélection d’un mode adapté à la saisonnalité est préférable à la simple mise hors tension de l’appareil.

S’agissant d’une chaudière assurant à la fois le chauffage et la production d’eau chaude, vous pouvez, en temps voulu, faire passer l’appareil en mode « eau chaude sanitaire ».

Les modèles les plus récents sont le plus souvent équipés de capteurs permettant d’identifier la douceur ou la fraîcheur des températures extérieures afin de basculer automatiquement vers le mode de fonctionnement le plus performant

La saison estivale : le bon moment pour l’entretien de la chaudière

L’entretien annuel de la chaudière garantit des performances optimales et participe à l’allongement de la durée de vie de l’équipement. Ainsi, la révision annuelle de votre appareil de chauffage lui permettra de ne pas tomber en panne pendant l’hiver.

Obligatoire, un entretien de chaudière régulier permet d’anticiper toute réparation nécessaire avant la prochaine utilisation. Pensez à vérifier votre contrat d’entretien !

Le printemps est donc le moment idéal pour faire vérifier son installation ! Lorsque les températures sont assez douces, inutile de remuer ciel et terre pour faire intervenir un plombier chauffagiste en urgence. Vous avez tout l’été pour planifier les petites réparations et ainsi anticiper la survenue de problèmes techniques plus importants, impliquant des frais de dépannage conséquents.

L’absence d’entretien n’entraîne pas une sanction directe pour l’utilisateur, mais pourrait engendrer des frais imprévus : refus d’indemnisation de la part de l’assureur ou déduction des frais d’entretien du montant de la caution à l’issue du contrat de location.

Vous recherchez une solution d’entretien de chauffage du côté de Grenoble ? Contactez DTE Ingénierie, chauffagiste à Grenoble et Rhône-Alpes.

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